Négociations : L’UNCAM valide les orientations de la convention pharmaceutique

Réservé aux abonnés
Publié le 25 février 2006
Mettre en favori

Le conseil de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) a validé en fin de semaine dernière les grandes orientations de la convention pharmaceutique toujours en cours de négociation entre la CNAM et les syndicats de pharmaciens. Dans un avis rendu public, il insiste sur plusieurs points.

Il souhaite une plus grande participation des pharmaciens aux réseaux de soins, l’élaboration de « plans de suivi thérapeutique pour les pathologies lourdes », des accords de bonnes pratiques pour la délivrance des médicaments en maison de retraite, une amélioration de la formation continue, ainsi que le développement d’outils de bon usage des médicaments avec la remise aux patients de « fiches d’observance et de recommandations ». L’UNCAM attend aussi une forte implication des officinaux dans la vérification en ligne des droits de prise en charge des patients, prévue par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2006 : examen de la liste d’opposition des cartes Vitale et contrôle des ordonnances en ALD.

Les syndicats devront faire des concessions.

En revanche, ce document ne contient aucune indication sur le financement des mesures contenues dans la future convention. Or les syndicats ambitionnent que certaines des nouvelles missions confiées au pharmacien soient rémunérées. Il n’y a pas non plus de références financières à l’indemnisation des astreintes de 75 Euro(s) pourtant signée au début de l’année.

Enfin, le conseil de l’UNCAM veut que la future convention, qui intégrera la convention SESAM-Vitale de 1999, « prenne en compte les évolutions technologiques, comme le passage à la version 1.40 de la norme B2 ou l’arrivée de la carte SESAM-Vitale 2 ».

Publicité

Jusqu’ici, les syndicats se sont toujours opposés au passage à la version 1.40. Celle-ci doit permettre d’envoyer simultanément depuis le poste de travail du pharmacien une feuille de soins électronique vers l’assurance maladie et une demande de remboursement vers les complémentaires. Une version trop lourde, trop coûteuse et qui menacerait la garantie de paiement, selon les syndicats.Qui devront donc faire des concessions s’ils veulent obtenir des avancées majeures pour la profession.