L’Ordre incite à déclarer les violences

Insultes, menaces, violence physique, les agressions à l’encontre des officinaux ne faiblissent pas. Sans toutefois que l’on puisse parler d’une franche hausse, les chiffres présentés par l’ordre des pharmaciens dans son observatoire 2015 offrent un bilan mitigé.
Ainsi, 131 déclarations d’agression ont été enregistrées en 2015, contre 161 en 2013 et 112 en 2010. Avec la diminution de la manipulation d’espèces, le principal motif d’agression n’est plus le vol de caisse mais les refus de vente et les stupéfiants, qui ont représenté à eux deux près de la moitié des causes d’agression en 2015. Dans le même temps, les vols à main armée ont progressé de 3 %. Les villes de moins de 5 000 âmes et les agglomérations de plus de 200 000 habitants ont vu les agressions diminuer au profit des villes de 5 000 à 30 000 habitants. Le nombre de faits recensés dans les pharmacies indépendantes a diminué, mais a
augmenté dans celles des petits centres commerciaux. Fait notable, les systèmes de télésurveillance semblent peu dissuasifs, puisque plus des deux tiers des agressions se sont produites dans des pharmacies sous surveillance vidéo. Pour faciliter les signalements, l’Ordre envisage de mettre à disposition des officinaux un module de déclaration en ligne en 2017

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À lire dans Porphyre n° 524 de juillet-août 2016.