Les pharmaciens franciliens étendent leur grève à la province

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Publié le 2 mars 2002
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Après Paris, la province. Deux syndicats de pharmaciens d’Ile-de-France, l’UPRP et la Francilienne, et l’APLUS appellent leurs confrères de province à entamer à leur tour une grève des gardes de nuit et du dimanche. « Depuis le début du mouvement, le 23 janvier, nous souhaitons être reçus par le gouvernement, mais il fait la sourde oreille. Il nous méprise », s’indigne Bruno Lamaurt, président de l’UPRP. Pour l’heure, les pharmaciens franciliens restent isolés. « Toute grève est juste parce qu’elle est l’expression d’un malaise, mais celle-ci est inopportune dans son « timing ». Comment pourrait-elle aboutir avec un gouvernement qui part ? », interroge Claude Japhet, président de l’UNPF. « Nous sommes en phase concernant l’insécurité, explique Jean-Marc Yzerman, chargé du dossier économie à la FSPF. Mais sur le reste, je ne vois pas pourquoi nous devrions pénaliser les usagers pour des problèmes internes à la profession… »

Si l’USPO, l’UNPF et la Fédération se désolidarisent, en revanche ils participeront, aux côtés des pharmaciens franciliens, à la manifestation des professions de santé du 10 mars relayée par le CNPS. La veille, l’APLUS et l’UPRP pourraient appeler leurs adhérents franciliens à fermer leurs rideaux pour la journée…

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