Les performances économiques de votre officine se maintiennent-elles malgré la crise ?

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Publié le 26 septembre 2020
Par Francois Pouzaud
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OUI

Patrick Fontaine-Berger, titulaire à Grenoble (Isère) d’une pharmacie de quartier (2 salariés, dont 1 adjoint). Groupement : MediSavoie ; non syndiqué

Le chiffre d’affaires et la marge se sont maintenus, pas de beaucoup, mais c’est l’essentiel. Je clos mon exercice à la fin du mois et, par rapport à la même période de l’année dernière (1er octobre-30 septembre), les performances sont pareilles. Comme toutes les officines, le mois d’avril a été dur, le mois de mai avec un jour ouvrable en moins n’a pas été bon non plus mais l’activité en juin et juillet a bien compensé la période compliquée liée au confinement. J’ai une clientèle essentiellement d’ordonnances constituée principalement de personnes âgées, je n’ai donc pas été impacté par la baisse des demandes sur la parapharmacie et le conseil. Nous avons même fait pas mal de livraisons de médicaments à domicile. Par rapport à d’autres secteurs d’activité, les pharmaciens n’ont pas trop le droit de se plaindre.

NON

Ridha Khaldi, titulaire à Orléans (Loiret) d’une pharmacie de centre commercial (26 salariés, dont 6 adjoints). Groupement : Pharmavie ; syndicat : FSPF.

Mon chiffre d’affaires a baissé de 3 % en mars, de 18 % en avril et de 4 % en mai. On a commencé à renverser la vapeur en juillet mais la reprise d’activité amorcée pendant la période estivale n’est pas encore suffisante pour gommer les effets économiques de la crise. Pour l’instant, je n’ai pas encore retrouvé le niveau d’activité qui était le mien avant le début de la pandémie. Malgré cela, ma trésorerie reste saine, ce qui m’a permis d’amortir le choc et de ne pas solliciter les aides financières proposées par l’Etat, mis à part le chômage partiel. Pendant le confinement, j’ai eu tous les cas de figure d’activité partielle : des salariés (des femmes) qui devaient garder leurs enfants à domicile, d’autres qui ont exercé leur droit de retrait, mais aussi des prises de congé…

OUI

Jean-Luc Marchand, titulaire à Lacaune (Tarn) d’une pharmacie rurale (8 salariés, dont 2 adjoints). Groupement : Giropharm ; syndicat : FSPF.

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Je clôture mon exercice au 30 septembre mais, sans attendre mon bilan, je peux déjà dire que mon chiffre d’affaires est dans les clous de celui de l’année dernière. Avril et mai ont été des mois difficiles mais, derrière, juin, juillet et août ont été plutôt des bons mois. Il faut préciser que je suis installé dans une zone qui est rurale et touristique à la fois et que pendant les vacances, mon secteur a affiché complet au niveau de l’hébergement des touristes. Sur juillet et août, j’ai enregistré une augmentation de la fréquentation de 4 % et une progression des ventes sur les produits à TVA 5,5 %, 10 % et 20 %. A ma plus grande surprise, sur la période de crise, je n’ai pas eu de baisse du panier moyen.

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