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Les organisations représentatives belges enterrent la hache de guerre
La Belgique compte 5 229 pharmaciens : 400 n’adhèrent à aucune organisation, 4 226 indépendants adhèrent à l’Association pharmaceutique belge (APB) et 599 à l’Office des pharmacies coopératives de Belgique (OPHACO) qui pèse pour 19 % du marché de la pharmacie de ville. De plus en plus de pharmaciens belges ont le sentiment que l’APB et l’OPHACO sont désormais sur la même ligne et l’expriment en parlant de « rapprochement ».
Si, historiquement, tout a pu opposer dans l’après-guerre ces deux organisations, « les mentalités ont changé », analyse Marc-Henry Cornély, secrétaire de l’OPHACO. Toutes deux défendent les concepts de qualité de la dispensation et de bonnes pratiques. « Ce rapprochement remonte à 2002 quand la profession a fait grève contre les mesures d’économie envisagées par le ministre Vandenbroucke », précise Dirk Broeckx, secrétaire général de l’APB. Et d’ajouter qu’aujourd’hui leurs intérêts se rejoignent en matière de santé publique, d’affaires sociales ou de rémunérations. Ce qui justifie le front uni lors des négociations avec les pouvoirs publics.
Des clivages demeurent sur la forme d’exercice
« Si combat il y a encore entre nous, il s’apparente davantage à une opposition comparable à celle qui oppose PME et grandes surfaces. Pour nous, indique Marc-Henry Cornély, il y a place pour deux formes d’exploitation, ne fût-ce que pour l’émulation dans la qualité des services que cela génère. Nous respectons l’exploitation unipersonnelle et en attendons la réciprocité. »
Des différences de points de vue subsistent en effet sur les délais de mise en oeuvre d’un nouveau système de rémunération ou sur la libéralisation de la propriété officinale. « L’APB défend clairement l’exercice libéral officinal et entend veiller à ce que la profession soit suffisamment protégée face aux dérives commerciales », rappelle Dirk Broeckx, tout en reconnaissant que les pharmaciens ont intérêt à créer des structures de collaboration professionnelle proposant des services comme le marketing officinal.
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