Les négociations Etat-Officine sont toujours bloquées

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Publié le 19 janvier 2002
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« Peut-on encore accepter des honoraires de garde dont les montants sont inchangés depuis 1984 ? Nous avons demandé que nos indemnités passent à 22,87 Euro(s)[150 F]. » En présentant les voeux de l’UNPF, Claude Japhet, son président, a voulu interpeller les politiques, élections obligent, mais aussi les industriels et les répartiteurs sur les difficultés actuelles des officinaux.

Insécurité, liberté commerciale, maîtrise des dépenses de santé, tout ou presque y est passé en revue, y compris le numerus clausus qu’il souhaite « augmenter d’au moins 50 %, pendant un minimum de cinq ans pour permettre de répondre aux besoins de la profession ». Claude Japhet n’a pas manqué de réaffirmer sa position concernant le réajustement de la marge. Après l’ultime réunion du 21 décembre entre le ministère et les syndicats, qui a consisté en un relevé de discussions, l’UNPF avait d’ailleurs signifié à Elisabeth Guigou « son refus de tout accord sur la seule base d’une minoration du forfait, avec certes une compensation sur les génériques, mais excluant toute libéralisation des conditions commerciales ».

Bernard Capdeville, à la FSPF, ayant aussi refusé de signer un accord sans mise en place d’« un système de régularisation des remises pratiquées », la situation est toujours bloquée. Et la prise d’un arrêté de marge autoritaire fait plus que jamais figure d’épée de Damoclès.

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