Les JPIP n’ont pas oublié l’Alzheimer

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Publié le 6 décembre 2008
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Tout retard ou défaut de diagnostic doit être considéré comme une perte de chance dans la maladie d’Alzheimer », a martelé Marie Sarazin, neurologue à la Pitié-Salpêtrière, lors des 59es Journées pharmaceutiques internationales de Paris (JPIP). « La mauvaise gestion des médicaments prescrits, le défaut d’observance, aggravé par la substitution générique, sont des signes d’alerte que le pharmacien est à même de détecter », a ajouté Catherine Ollivet, de France Alzheimer. Difficile après l’appel de Thierry Hergueta, psychologue clinicien à la Pitié-Salpêtrière, de ne pas être convaincu que l’officinal est essentiel dans la chaîne de soins : « La psychopédagogie, l’éducation et l’information sur la maladie permettent de ralentir sa progression, de retarder l’institutionnalisation, de réduire les troubles psychocomportementaux et la prise de neuroleptiques. »

Le Cespharm va recenser les réseaux

Ce plaidoyer pour la pluridisciplinarité dans la prise en charge de la maladie a interpellé certains officinaux présents aux JPIP. « La qualité de la prise en charge et du soutien aux patients et à leurs aidants est moins bonne en ville qu’à l’hôpital où les possibilités de travailler en équipe et en réseau sont plus faciles », s’est plainte une pharmacienne.

Message reçu cinq sur cinq. Claude Dreux a annoncé que le Cespharm, dont il est le président, allait se lancer dans un travail de recensement national des réseaux formels et informels de prise en charge de la maladie d’Alzheimer.

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