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LE MÉDICAMENT
Contrôler la visite médicale
CFE-CGC : « La visite médicale des industriels devrait être contrebalancée par une information des médecins plus concrète et plus près de la réalité économique. »
MG-France : « Il faut libérer le prescripteur de l’influence de l’industrie pharmaceutique, et rendre au pharmacien son rôle de spécialiste du médicament qui complète la démarche de prescription, jusqu’au moment où le patient reçoit ou prend le médicament. »
Contrôler les volumes
CFE-CGC : « Nous préconisons une politique de prix au plus près de la réalité des volumes dispensés, et plus réactive pour les faire baisser quand on s’aperçoit que les volumes distribués sont beaucoup plus importants que ceux initialement prévus dans le dossier déposé au Comité économique des produits de santé. »
Poursuivre les déremboursements
D’ACCORD
Medef : Le Medef se prononce en faveur de la poursuite de déremboursements « plus forts et plus intenses de médicaments jugés non prioritaires ».
FFSA : « La prise en charge par les assurances maladie complémentaires de médicaments non remboursés par l’assurance maladie obligatoire devrait être légitimée par des avis d’experts, étant entendu que les assureurs participeraient à la Commission de la transparence, au Comité des prix, etc. » Les assureurs se verraient bien prendre en charge les tests diagnostiques, les dispositifs médicaux pour lombalgie, certains médicaments aujourd’hui remboursés qui ne le seraient plus demain, les médicaments prescrits non remboursés, certains vaccins, les contraceptifs, la prophylaxie (prévention, hygiène, antisepsie, asepsie…), les indications non prises en charge car non prioritaires pour l’assurance maladie obligatoire ou certaines médecines douces.
CSMF : « On doit faire comprendre aux Français pourquoi il y a des diminutions ou des sorties de prise en charge : par exemple, que prendre en charge une chimiothérapie c’est mieux que de rembourser un produit pour le rhume. C’est ainsi qu’il faut expliquer les déremboursements aux gens, pas en leur disant que ce qu’ils prenaient jusque-là, c’était de l’eau… »
FSPF : « Si l’on regarde le rapport entre les admissions au remboursement et les sorties, celui-ci est d’une manière écrasante favorable aux entrées. Si des actes médicaux ou pharmaceutiques s’avèrent à l’expérience inopérants ou inutiles médicalement, il est légitime d’en cesser la prise en charge. »
PS : « Le remboursement des actes ou des produits doit être conçu en fonction de l’utilité médicale. Si un produit est utile et efficace, il doit être très bien remboursé, s’il s’avère inutile et inefficace, il ne doit plus l’être. Les niveaux de remboursements doivent donc être liés à l’utilité médicale et non à une politique financière à courte vue. »
FO : « Un médicament soigne, est reconnu utile par des scientifiques et il doit être remboursé. Si un médicament est inutile, il n’a même pas à être à la vente. »
UMP : « Les déremboursements doivent s’accompagner d’une réflexion sur une généralisation des complémentaires grâce à des aides incitatives et une intervention dans ce secteur. »
PAS D’ACCORD
UDF : « Le problème n’est pas de s’engager dans de nouveaux déremboursements mais dans un remboursement des actes et médicaments réellement utiles, et de responsabiliser tous les acteurs pour réaliser une vraie maîtrise médicalisée des dépenses de santé. »
Leem : « Nous avons soutenu le principe de la réévaluation du service médical rendu par les médicaments, mais demandons aussi une évaluation de l’ensemble des biens et services médicaux à l’instar de ce qui existe pour le médicament. »
UNPF : « La politique de déremboursements, de baisses de remboursement ou de TFR, si elle a permis ponctuellement d’engendrer des économies, s’est toujours traduite par une augmentation des charges, du fait de transferts de prescriptions vers des produits innovants et plus coûteux. »
Politique du médicament
UNPF : « Le médicament doit être vu non pas comme une charge, mais comme une économie. En effet, qu’adviendrait-il si l’industrie pharmaceutique n’avait pas, durant toutes ces dernières années, développé des médicaments évitant des maladies et des hospitalisations longues et très coûteuses ? »
UDF : « Il est nécessaire de favoriser la recherche pour les maladies rares, les maladies tropicales, d’obtenir un prix du médicament prenant en compte le financement de la recherche, mais aussi de mettre en oeuvre le bon usage du médicament avec mise en place d’une hiérarchie thérapeutique définie en conférence de consensus. »
CGT : « Il faut revoir les mécanismes d’AMM en renforçant le contrôle des expérimentations, réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre en vue d’une meilleure responsabilisation des acteurs et d’une diminution des rentes de situation, et améliorer la formation des praticiens sur les médicaments (coût, efficacité, indications thérapeutiques, effets secondaires). »
PS : « Quand un médicament est vraiment innovant, il doit disposer d’un prix européen. Il faut dénoncer les fausses innovations et permettre aux génériques de se développer. »
CFDT : « Nous souhaitons que les caisses soient plus impliquées dans le pilotage de la politique du médicament. Nous avons défendu une série d’options tel le développement des génériques ou des produits moins coûteux, l’instauration du principe d’un tarif de responsabilité et selon le SMR, la prescription en DC et enfin l’évaluation médicale de l’efficacité d’un médicament. »
FFSA : « Il faut informer prescripteurs et patients des anomalies de prescription relevées. Une action sur la consommation des médicaments est donc à mener. Avec une ligne directrice : continuer dans la voie des TFR et de l’examen des SMR, examiner précisément la distribution et prendre des mesures visant à adapter ses coûts. Par ailleurs, il ne faudrait plus appeler médicament ce qui est totalement inutile. »
FNMF : « Il faut une évaluation systématique et indépendante de l’utilité des médicaments avant et après commercialisation. A une « Haute Autorité de santé indépendante » d’établir la liste des médicaments utiles pour permettre de décider des déremboursements. Il faut limiter le remboursement par les assurances obligatoire et complémentaires au tarif des génériques. »
USPO : « Le médicament ne peut pas être considéré comme la variable ajustable de tous les autres postes de dépenses. Il faut arrêter de voir l’officine comme un poste de dépenses, mais plutôt comme un gisement de compétences non utilisées. La qualité apportée par le réseau officinal, si on lui en donne les moyens, est la meilleure source de qualité et par là même d’économies. »
FSPF : « L’Etat nous confie de plus en plus un rôle de « gardien » dans le système. ça va s’accélérer. On va le voir avec la dispensation des produits issus de la réserve hospitalière. C’est celui qui lâchera la boîte qui portera l’essentiel des responsabilités. »
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