La politique au coeur du Congrès national des pharmaciens

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Publié le 4 mai 2002
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« Pour notre avenir : compétence, qualité, innovation. » Telle est la maxime retenue pour le 55e Congrès national des pharmaciens qui se tiendra au Palais des congrès d’Arcachon du 25 au 27 mai prochain. Au programme : la réforme des études pharmaceutiques, la crise du personnel à l’officine, la lutte contre l’iatrogénie et la refonte de la politique contractuelle. L’économie et la politique syndicale seront au coeur des débats, d’autant que le nouveau ministre de la Santé pourrait être sur place.

Lors de la présentation du congrès, Bernard Capdeville, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, a rappelé qu’il appréciait globalement les orientations des programmes santé du RPR et du PS « dont le pilotage sera moins budgétaire mais plus médicalisé », même si « des contraintes d’exercice, d’évaluation et des protocoles opposables » seront forcément au rendez-vous. Concernant le programme santé du Front national, Bernard Capdeville a fortement critiqué la mise en concurrence des offreurs de soins et fustigé la distinction entre Français et étrangers dans l’accès aux soins. « Je n’appelle à voter ni pour l’un ni pour l’autre, mais tout régime qui s’opposera à la liberté syndicale nous verra nous opposer fermement à lui. »

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