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La pharmacie algérienne en ébullition
Les pharmaciens algériens sont en colère au point de vouloir faire grève. L’Etat rechigne en effet à faire appliquer la réglementation liée à la privatisation et au numerus clausus. Ainsi, en matière d’installation, les directions de la santé locales refusent de tenir compte d’un arrêté autorisant la création d’une pharmacie pour 5 000 habitants dans les communes de 50 000 habitants et d’une pour 4 500 pour les communes dont la population est inférieure.
Certes, cet arrêté avait été abrogé par l’ancien ministre de la Santé avant d’être réinstauré par le Conseil d’Etat. Conséquence : les créations prolifèrent au mépris des distances minimales entre officines. La persistance des pharmacies d’Etat (Endimed) constitue une autre pomme de discorde. D’une part, elles auraient dû être « liquidées » en décembre 2000 ; d’autre part, la plupart de ces « agences » ne sont pas dirigées par des pharmaciens et constituent, selon le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine, « un danger pour la santé publique » !
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