La Mutualité française signe une convention avec la Miviludes

Informer à titre préventif les patients » pour leur donner « la possibilité d’avoir une démarche critique lors du choix d’un thérapeute » : la Mutualité française lance une campagne d’information sur les dérives sectaires, qui profitent de l’essor des « thérapies complémentaires ». Elle a pour cela signé une convention, mardi 3 décembre 2013, avec la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Homéopathie, ostéopathie, acupuncture, mais aussi naturopathie, chiropratique ou sophrologie : « 40 % des Français ont recours à ces thérapies complémentaires, et même 60 % des malades du cancer », explique Serge Blisko, président de la Miviludes. Des thérapeutes, souvent autoproclamés, peuvent en effet profiter de la fragilité de personnes malades pour les manipuler, les assujettir et exiger d’elles des sommes d’argent importantes. « 25 % des signalements de dérives sectaires à la Miviludes ont trait à la santé, une part en augmentation constante, poursuit Serge Blisko. L’information du public sur l’existence de ces dérives est indispensable. La Mutualité nous offre une communication de grande ampleur et au plus prêt de l’usager ».

La Mutualité française va relayer ce message de prévention auprès de ses 38 millions d’assurés via le site d’information Priorité santé mutualiste (http://www.prioritesantemutualiste.fr), les différentes publications de ses 500 mutuelles adhérentes ou encore à travers les établissements et les services mutualistes.