Génériques : L’USPO veut substituer les TFR par des contrats CNAM-Officine

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Publié le 27 septembre 2003
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L’USPO ne veut pas de la seconde vague de TFR prévue en novembre. « L’objectif de 60 % n’est pas réalisable, assure Gilles Bonnefond, son secrétaire général. La première vague de TFR doit rester une expérimentation. Nous proposons donc une alternative au TFR pour réveiller les ventes de génériques qui stagnent depuis son annonce. »

L’USPO demande au gouvernement d’instaurer quatre mesures concrètes : la généralisation des prescriptions en DC (« qui doivent devenir la règle absolue »), la suppression du Répertoire (devenu « un frein à la substitution compte tenu des manoeuvres des industriels pour le contourner »), le maintien de l’équation « marge générique = marge princeps » et la mise en place de contrats individuels CNAM-Officine dans le cadre de la convention élargie.

Chaque officinal serait appelé à tenir un objectif individuel avec l’aide des caisses. « Elles ont les moyens d’informer chaque officine de ses ventes sur chaque molécule, remarque Gilles Bonnefond. Et il est motivant de savoir où l’on en est en permanence. Mais si le pharmacien, malgré sa volonté de substituer, est confronté à des difficultés extérieures, il pourra les signaler à la caisse qui alertera les médecins non coopérants. » L’USPO souhaite que les économies ainsi réalisées majorent le forfait des gardes. « Nous ne voulons plus de sanction collective aveugle comme le TFR, explique Patrice Devillers, président de l’USPO. Celui qui ne substitue pas ne peut plus rester caché dans la masse. Il faudra tenir compte des résultats de chacun. » L’USPO n’évoque pas les sanctions infligées aux mauvais élèves, estimant que ces incitations devraient suffire…

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