Génériques : Les dénominations communes trop peu prescrites selon l’USPO

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Publié le 21 décembre 2002
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Du 2 au 6 décembre, l’USPO a demandé à ses adhérents de mener une enquête sur les prescriptions au comptoir. 104 pharmacies réparties sur 16 départements ont envoyé leurs résultats qui portent ainsi sur 12 727 ordonnances représentant 45 461 lignes de prescriptions. « On est actuellement dans une progression mensuelle d’environ 3 % sur le générique. Tout le monde a donc tendance à penser que les médecins réalisent l’objectif que la CNAM leur a fixé le 5 juin dernier. Nous voulions en avoir le coeur net », explique Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO.

Le résultat est sans appel : seules 7,73 % (3 514) des lignes de prescription comportaient une dénomination commune dont 78 % (2 740) étaient prescrites dans le Répertoire. « On est très loin des 25 % réclamés par la CNAM », commente Gilles Bonnefond. Par ailleurs, 19,83 % des prescriptions (9 014) étaient substituables et 14,12 % (6 419) l’ont été, ce qui donne un taux moyen de substitution d’un peu plus de 71 % pour les pharmacies ayant participé à l’enquête, taux largement supérieur aux 49,3 % de moyenne nationale fin octobre. « Il faut tenir compte de l' »effet enquête », note Gilles Bonnefond. Mais on voit bien que le médecin n’est pas le principal moteur de la substitution et que le pharmacien en reste en grande partie le maître d’oeuvre. Quand les deux professions s’y mettent, ça marche. Nous devons préserver cette synergie. Nous avons les cartes en main pour échapper au tarif de référence. »

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