Génériques : Les dénominations communes se font toujours rares chez les médecins

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Publié le 16 mai 2003
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Bis repetita placent. L’USPO a renouvelé, fin avril, l’enquête sur les prescriptions en dénomination commune (DC) qu’elle avait effectuée en décembre 2002 (lire Le Moniteur n° 2470). Le syndicat a mené l’enquête dans 99 officines décryptant 11 281 ordonnances représentant 40 064 lignes de prescription. Bilan : seulement 8,25 % des lignes comportaient soit une DC (6 %), soit un générique sous nom de marque (2,25 %). En décembre 2002, l’enquête (104 officines, 12 727 ordonnances, 45 461 lignes) avait abouti à une proportion de 7,73 %. « C’est comme s’il ne s’était rien passé, tempête Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO. Les médecins restent à 8 % alors que l’objectif est de 25 %. Il n’y a pas d’évolution des comportements. Or, entre-temps, la part des génériques a considérablement augmenté. Quand Mattei explique que les économies réalisées grâce aux génériques ont déjà permis de payer les consultations à 20 euros, il oublie de dire que ce sont les pharmaciens qui les ont payées. » Enfin, seules 19 % des lignes analysées étaient substituables et 71 % (5 426) l’ont effectivement été. Sur ces 5 426 lignes, l’origine était une prescription en DC ou nom de marque dans 50,6 % des cas et pour 49,4 % un acte de substitution du pharmacien.

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