Elles sont bien bonnes

Ah, les résolutions de début d’année ! Vous savez, celles que nous prenons le ventre trop plein des agapes de Noël, jurant « c’est fini, je ne boirai plus/ne fumerai plus/mangerai mieux/ferai du sport ». Eh bien, elles vont devoir affronter toutes les nouvelles qui fusent et nous empêchent de digérer notre bel enthousiasme. Je vous fais un dessin ? Les désastres de notre pharmacovigilance et de – presque – toutes nos agences du médicament à cause de coupe-faim qui n’en étaient pas, ah ! ah ! (« onomatopée destinée à tous ceux qui ont délivré du Mediator en sachant bien à quoi il était destiné, sauf les médecins bien sûr »). Ensuite, le stockage de dextropropoxyphène à moitié avoué des « accros » qui pensent qu’ils pourront encore contenir leur douleur qui, d’ici le retrait de leur antalgique préféré, peut-être disparaîtra ou sera soulagée par un autre médicament. Enfin, la résistance qui se prépare du côté des syndicats de titulaires et de salariés devant la décision ministérielle de remplacer le BP par un BTS en 2 ans (ils veulent un diplôme santé en 3 ans). Avec le risque d’un arrêt plus ou moins long du processus de rénovation du diplôme de préparateur en pharmacie.

Non, je ne céderai pas à la mauvaise humeur, non, je ne serai pas chagrinée par ce que je vois ou j’entends. Et vous non plus.

Alexandre (voir « La rencontre », page 44), lui, son truc, c’est l’eau, la photo, la bouffe et ses potes. Quant à moi, j’ai envie de rempiler au poste de rédactrice en chef de Porphyre après un an à vos côtés.

Et vous, c’est quoi votre envie ? Écrivez-moi, j’aimerais bien le savoir…

En attendant, portez-vous bien !