Des baisses de prix pourraient toucher l’officine à hauteur de 140   millions d’euros

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Publié le 8 décembre 2016
Par Loan Tranthimy
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Pour atteindre l’objectif des 340 millions d’euros d’économies sur «  la promotion et le développement des génériques » prévu dans la loi de financement de la Sécurité sociale, le Comité économique des produits de santé (CEPS) a détaillé ses mesures le jeudi 8 décembre. Mais déjà, lors de la réunion du comité de suivi des médicaments génériques le 1er décembre, Maurice Planel, président du CEPS a annoncé 210 millions d’euros d’économies via des baisses de prix de médicaments génériques. Selon Gilles Bonnefond, président de l’USPO, le CEPS cible des convergences de prix sur les inhibiteurs de la pompe à protons et les antihypertenseurs de la classe des IEC et des sartans – déjà concernés par cette mesure – et des mises sous tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR) des « médicaments pas chers   ». « Cela représente un effort de 140   millions d’euros pour l’officine », ajoute-t-il. Face à l’annonce du CEPS, la FSPF a décidé de claquer la porte du comité de suivi. « L’Assemblée générale du mardi 29   novembre ne souhaite plus accepter la solution la moins pire. C’est pourquoi nous refusons de juste essayer de limiter les pertes   », explique Philippe Besset, vice-président de la FSPF. De son côté, l’USPO réclame l’annulation des baisses de prix sur les TFR. «   On ne peut pas avoir un écart de prix entre princeps et génériques en deçà de 25   %   », commente-t-il. Quant à Catherine Bourrienne-Bautista, déléguée générale du Gemme (association des génériqueurs), elle estime que «   l’accord trouvé entre le CEPS et le Gemme permettra de desserrer la pression sur les médicaments génériques, mais pas au détriment des pharmaciens. »

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