Dans nos petits souliers

Les pharmaciens ont écrit à leur Père Noël, en l’occurrence Xavier Bertrand, il y a déjà fort longtemps. Et attendent cette fin d’année avec impatience. Mais plus la date approche, plus la hotte du Père Noël semble vide. Les honoraires ? Les syndicats n’ont encore aucune feuille de route pour les négociations sur la nouvelle convention pharmaceutique. Le décret sur la préparation des doses à administrer, promis en mars ? Il est toujours en discussion. Les 300 millions d’euros dont aurait besoin le réseau officinal ? Pour l’heure, pas de réponse du ministère. La hausse des objectifs de substitution ? Elle est assortie de nouveaux TFR et de baisses de prix de princeps…

Alors, faut-il encore croire au Père Xavier ? Certains pensent que non. D’autres se disent que le ministre de la Santé va devoir très vite distribuer quelques étrennes s’il veut encore tenir les rênes de la profession.

Dans tous les cas de figure, je parie que les pharmaciens hésiteront à laisser des biscuits et un verre de lait sous leur sapin.