Couvre-feu à 18 heures : pas de bobo pour la pharmacie de proximité

La généralisation du couvre-feu à 18 heures, instauré depuis le 16 janvier dernier, n’a pas impacté davantage la baisse du trafic en pharmacie déjà observée lors du second confinement, selon un premier bilan réalisé par le Groupement pour l’élaboration et la réalisation de statistiques (Gers), en exclusivité pour Le Moniteur des Pharmacies.

Entre la fin du deuxième confinement, synonyme d’ouverture des commerces non essentiels, et jusqu’à la première semaine d’un couvre-feu généralisé, la pharmacie a enregistré en moyenne une baisse de fréquentation de – 10 %. « Depuis le couvre-feu, la pharmacie suit le même trend que celui observé en fin d’année 2020 », constate David Syr, directeur général adjoint de Gers Data. 

Cette baisse de trafic depuis le couvre-feu généralisé rejaillit surtout sur le chiffre d’affaires (CA) des très grandes pharmacies (plus de 7 M€ de CA), qui accuse une décroissance de – 8 %, sur la première semaine. Et ce, avant que les centres commerciaux de plus de 20 000 m² ne ferment leurs portes ! Les officines de plus petite taille, dites de proximité, tirent mieux leur épingle du jeu : + 1 % pour les grandes officines (CA de 3,1 M€ à 7 M€), + 4 % pour les moyennes officines (CA de 1,49 M€ à 2,2 M€) et + 2 % pour les petites officines (CA de moins de 1,49 M€).