Coup de fouet

SARS-CoV-2 au balcon, gros coup de mou au fronton ! La crise sanitaire du printemps dernier a ratiboisé votre enthousiasme. En lisant les résultats de l’enquête SPS (voir actu p.6) sur la façon dont les préparateurs ont vécu le confinement, la pénurie de masques et le manque de considération, il est à craindre que la sortie de l’hiver entame davantage votre motivation si, en plus, viennent se greffer la grippe, la bataille pour obtenir un vaccin et la joie de pratiquer des tests Covid-19 ! Oui, vous avez au moins gagné la considération des pouvoirs publics puisqu’ils vous ont ajoutés à la liste des professionnels aptes à plonger dans les naseaux des patients à la recherche des antigènes viraux… Évidemment, masque FFP2, blouse, gants, etc. seront nécessaires, ainsi qu’une formation. Pour les modalités de cet apprentissage du « coton-tige », il faudra vous rapprocher d’un biologiste, d’un infirmier ou consulter des tutoriels (voir actu p.12) !

En revanche, le pharmacien, seul apte à interpréter les tests, touchera une rémunération. À vous de négocier une part si vous prélevez. À vous aussi de vous organiser pour ne pas subir la deuxième vague de Covid-19. Vous savez ce que vous avez vécu, alors prenez les devants ! Désignez un référent Covid dans l’équipe et discutez avec votre titulaire des mesures à prendre pour ne pas être débordés. Soyez unis et cohérents. Et si vous êtes investis, aiguisez vos arguments pour demander une prime. Qui sait…

En attendant la sortie de l’hiver, donnez un coup de fouet à votre patience et portez-vous bien !