Avis de l’Autorité de la concurrence : les grossistes-répartiteurs en profitent pour relancer le gouvernement

© La chaîne du froid dans la répartition - DR

Avis de l’Autorité de la concurrence : les grossistes-répartiteurs en profitent pour relancer le gouvernement

Publié le 9 avril 2019 | modifié le 24 septembre 2025
Par Magali Clausener
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Si les officinaux sont vent debout contre l’avis de l’Autorité de la concurrence (ADLC) du 4 avril 2019, les grossistes-répartiteurs en approuvent au moins partiellement son contenu. L’ADLC abonde en effet dans leur sens en constatant la forte dégradation de la situation économique de la répartition pharmaceutique. « L’Autorité de la Concurrence confirme l’urgence de repenser la rémunération de la répartition pharmaceutique », observe ainsi la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) dans un communiqué en date du 8 avril. CSRP qui se lamente « qu’un énième rapport souligne la grande difficulté économique dans laquelle se trouvent les grossistes-répartiteurs, alors que pour la deuxième année consécutive, le secteur affiche des pertes d’exploitation significatives : 23M€ en 2017 et 46M€ en 2018 ». Et d’affirmer de nouveau que la réforme du mode de rémunération « revêt un caractère d’urgence absolue ». Une façon de mettre la pression sur le gouvernement ? En effet, dans son communiqué, la CSRP explique que des discussions sont actuellement en cours et ajoute : « Il est indispensable qu’elles permettent de dégager pour les grossistes-répartiteurs des solutions de nature économique durables et équilibrées ». Ces discussions vont-elles aboutir ? La CSRP conclut effectivement : « Dans la suite de l’engagement de la ministre et du nouveau constat de l’ADLC, les grossistes-répartiteurs restent confiants dans la possibilité d’être entendus ».

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