RPPS : les dangers d’un trop grand élargissement 

A compter du 13 mars 2024, les diététiciens, ergothérapeutes, manipulateurs d’électroradiologie médicale, psychomotriciens et les techniciens de laboratoire médical sont intégrés au RPPS. A terme, c’est-à-dire courant 2024, l’ensemble des professionnels intervenant dans le système de santé seront inscrits : audioprothésistes, chiropracteurs, épithésistes, ocularistes, opticiens-lunetiers, orthoprothésistes, orthopédistes-orthésistes, orthophonistes, orthoptistes, ostéopathes, psychologues, psychothérapeutes, podo-orthésistes et physiciens médicaux.

Cet élargissement inquiète les Libéraux de santé (LDS) qui expliquent le 7 juin que « parmi ces professions, certaines ne sont pas exercées par des professionnels de santé reconnus dans le Code de la santé publique ». Les LDS y voient par conséquent « une ligne rouge », d’autant que « d’autres professions, comme les chiropracteurs ou les ostéopathes doivent rejoindre le répertoire prochainement ». S’ils comprennent l’objectif d’avoir un répertoire unique, les LDS estiment « qu’il est indispensable de proposer à l’ensemble des usagers, un annuaire de santé lisible, qui distingue clairement les professions de santé reconnues des professions du secteur social ou du bien-être ». Ils demandent aussi que l’accès aux données de santé des patients soit absolument différencié par profession.

En outre, ils réclament que le nom du RPPS soit remplacé par celui de RPPSS, « Répertoire professionnel partagé de la santé et du social ».