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Retour à domicile du patient cancéreux : la place du pharmacien à définir
Dans une enquête réalisée par la revue médicale Le Généraliste, à l’occasion des 10e Rencontres de la Cancérologie Française, à propos de l’accompagnement du retour à domicile des patients atteints de cancer, seuls 4 % des médecins généralistes interrogés considèrent le pharmacien comme leur interlocuteur principal hors cancérologue hospitalier. En revanche, ils désignent à 78 % l’infirmier.
92 % des médecins généralistes interrogés considèrent que la prise en charge d’un patient atteint de cancer et de retour à son domicile impose la nécessité d’une coordination avec d’autres intervenants. Et 8 % estiment prioritaire de permettre aux pharmaciens, infirmiers ou kinésithérapeutes de devenir coordinateurs de soins oncologiques en ville.
Enfin, concernant les besoins d’informations des patients, 16 % des médecins généralistes considèrent que les patients ont besoin d’accéder à une plateforme téléphonique sur les effets indésirables des traitements, 13 % de participer à des séances d’éducation thérapeutique et 3% d’accéder à un comparateur sur les matériels et dispositifs médicaux.
Côté soignants, l’accès à un annuaire en ligne des professionnels et soins de support de proximité et la possibilité de disposer d’une information sur les démarches à suivre en cas d’urgence, sont les 2 besoins les plus plébiscités par les médecins généralistes (respectivement 19 % et 49 %).
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