Pharmacies rurales, l’UNPF propose une mutualisation renforcée

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Publié le 27 août 2016
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« Si tout simplement on consacrait un dix-millième du budget CNAM à l’augmentation du niveau de vie des professionnels de santé, on n’aurait le résultat recherché sans avoir la tuyauterie administrative compliquée de ceux qui “maîtrisent”… notre espérance de vie. En français de tous les jours, on dira « les gens auront des pharmaciens et des médecins quand ils paieront le prix pour ça ». En attendant, donnez votre fric aux footballeurs, aux « appli » Google et pokemon, braves gens, mais arrêtez les jérémiades. »

« (…) Inventons donc l’adjoint “polonais” qui acceptera de se déplacer un jour ici, et l’autre ailleurs, au milieu de nulle part, en parcourant des dizaines de kilomètres pour 3 rondelles de saucisson, c’est normal, il est « polonais », il n’a ni famille, ni enfants, ni loisirs et n’est qu’un nouveau Lumpen Proletariat : quelle idée géniale…»

« On diminue les revenus des pharmaciens à tel point que seulement 30 % des étudiants en pharmacie choisissent l’officine, que 30 % des étudiants disparaissent et font autre chose. Et tout ce que l’on trouve, c’est une mutualisation, dont je ne comprends même pas sous quelle forme juridique cette entreprise pourrait fonctionner. Quant aux aides financières, on ne sortira jamais de cette logique technocratique.

La solution est simple, c’est relever les revenus des pharmaciens, avant qu’il ne soit trop tard. »

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Actualité publiée le 25   août 2016 sur lemoniteurdespharmacies.fr