Perceptions discordantes

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Publié le 12 avril 2014
Par Loan Tranthimy
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Pour savoir s’il existe une différence de perception entre généralistes et officinaux sur l’usage des mentions « non substituable » (NS), un généraliste toulousain a sondé les deux professions de sa région. Selon les résultats rendus publics lors du Congrès de médecine générale du 9 avril, il existe une « sous-estimation » de l’utilisation de la mention NS sur les ordonnances par les médecins : 5 % chez eux contre 15 % chez les pharmaciens. Pour expliquer la non-substitution, les médecins citent en premier la demande des patients. Les pharmaciens, eux, évoquent d’abord les mentions NS sur l’ordonnance puis la demande de leurs patients. L’analyse a porté aussi sur la volonté des professionnels de ne pas substituer plusieurs classes thérapeutiques (antihypertenseurs, antiagrégants plaquettaires, IPP…). Les réponses sont discordantes sur deux classes thérapeutiques : les immunodépresseurs et les antiagrégants plaquettaires. Les pharmaciens se sont montrés plus réticents que les médecins à substituer sur ces deux classes.

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