- Accueil ›
- Profession ›
- Interpro ›
- Perceptions discordantes
Perceptions discordantes
Pour savoir s’il existe une différence de perception entre généralistes et officinaux sur l’usage des mentions « non substituable » (NS), un généraliste toulousain a sondé les deux professions de sa région. Selon les résultats rendus publics lors du Congrès de médecine générale du 9 avril, il existe une « sous-estimation » de l’utilisation de la mention NS sur les ordonnances par les médecins : 5 % chez eux contre 15 % chez les pharmaciens. Pour expliquer la non-substitution, les médecins citent en premier la demande des patients. Les pharmaciens, eux, évoquent d’abord les mentions NS sur l’ordonnance puis la demande de leurs patients. L’analyse a porté aussi sur la volonté des professionnels de ne pas substituer plusieurs classes thérapeutiques (antihypertenseurs, antiagrégants plaquettaires, IPP…). Les réponses sont discordantes sur deux classes thérapeutiques : les immunodépresseurs et les antiagrégants plaquettaires. Les pharmaciens se sont montrés plus réticents que les médecins à substituer sur ces deux classes.
- Rémunération des pharmaciens : une réforme majeure se prépare-t-elle ?
- Les métiers de l’officine enfin reconnus à risques ergonomiques
- Remises génériques : l’arrêté rectificatif en passe d’être publié
- Réforme de la rémunération officinale : quelles sont les propositions sur la table ?
- Paracétamol : quel est cet appel d’offres qui entraînera des baisses de prix ?
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis


