Maison médicale de garde : Le tour de garde pharmaceutique doit s’adapter

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Publié le 9 septembre 2006
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Toute création ou installation d’une maison médicale de garde doit s’accompagner d’un redécoupage des secteurs de gardes médicaux mais aussi ambulanciers et pharmaceutiques, suggère un rapport de Jean-Yves Grall (ARH d’Ile-de-France), remis au ministre de la Santé en juillet. La garde pharmaceutique doit être en lien avec l’organisation de la permanence des soins et en lien avec la maison médicale de garde. Au besoin, il appartient au préfet de faire en sorte que le tour de garde n’impose pas des déplacements importants aux patients par manque de cohérence entre le siège de la pharmacie de garde et la localisation de la maison médicale de garde. » Le rapport dresse un état des lieux et formule des recommandations à l’attention du gouvernement. Face à l’hétérogénéité des situations, le rapporteur voudrait imposer un cadre minimal de fonctionnement aux maisons médicales de garde (MMG). En zone rurale, il recommande de les installer au sein d’un hôpital local ou, à défaut, d’une maison de retraite (EHPAD). En zone urbaine, il conseille l’installation près d’autres structures effectuant des permanences (pompiers, police…).

Le rapport suggère que les MMG ouvrent seulement de 20 h à 24 h et de 14h à 20 h le samedi, que les patients passent par le 15 même si un accès direct peut être envisagé au cas par cas, qu’ils bénéficient du tiers payant et qu’une réflexion soit engagée sur le remboursement de leur déplacement.

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