Limousin : Le réseau de cancérologie Oncolim s’ouvre aux pharmaciens

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Publié le 13 janvier 2006
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Les pharmaciens du Limousin, titulaires ou adjoints, vont pouvoir intégrer dans les semaines qui viennent le réseau Oncolim, créé par des cancérologues. D’autres spécialistes (gynécologues, urologues, ORL…) et des infirmières en sont déjà membres depuis quelques mois ; le réseau s’ouvrira ensuite aux généralistes. « C’est une sorte de révolution culturelle dans notre manière de voir les médecins, particulièrement hospitaliers, lesquels se trouvent en manque d’informations pour optimiser les protocoles », précise le futur président de la section pharmaciens d’Oncolim, Olivier Daron, titulaire au Beaubreuil (Haute-Vienne).

Oncolim n’est pas une structure HAD mais une lieu de formation et d’échange entre professionnels de santé. Le réseau se propose d’améliorer la prise en charge du patient au moment où beaucoup de produits sortent de la réserve hospitalière. A terme, il pourra s’agir de la prise en compte du dossier patient dans le cadre d’une démarche qualité.

L’objectif pour les officinaux est notamment de faire remonter leurs données informatiques – plus complètes que celles des médecins – et leur connaissance des familles et des malades. « On parle souvent plus librement à son pharmacien. On lui pose des problèmes simples qu’on n’ose pas aborder dans le cabinet du cancérologue, remarque Olivier Daron. Et c’est à la pharmacie que l’on découvre l’ensemble des médicaments prescrits au patient et les interactions possibles entre le traitement du protocole et les autres, dans les cas de pathologies intercurrentes. »

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