HAD/MAD : Un nouvel essor à l’horizon

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Publié le 14 décembre 2002
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Annoncée par Jean-François Mattéi dans le cadre de son plan Hôpital 2007, la levée du taux de change – qui oblige à supprimer des lits d’hospitalisation pour créer des places – sera moteur pour le développement de l’HAD. « Sur le millier de places ayant obtenu l’autorisation en début d’année, plus de 500 ont déjà été installées », a annoncé Pierre-Jean Cousteix, président de la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (FNEHAD), à l’occasion de la 6e Journée nationale de l’HAD. Avec la suppression de ce verrou réglementaire, la FNEHAD estime que la capacité d’accueil en HAD sera portée de 5 000 places à 8 000 en 2004. A ce jour, un département sur trois ne dispose toujours pas de structure HAD.

Une nouvelle circulaire, complétant celle de 2000, devrait paraître prochainement précisant notamment les missions de l’HAD et les frontières entre cette discipline et le MAD. Elle doit lui permettre aussi d’investir de nouveaux secteurs comme la néonatalogie, la pédiatrie et la psychiatrie. Selon la FNEHAD, le financement de l’HAD pourrait être défini pour chaque malade en fonction de la charge de soins, du coût des consommables, de la logistique mise en oeuvre et du coût des personnels aidants.

Philippe Thibault, conseiller du ministre de la Santé, a indiqué que « la question du financement de l’HAD sera intégrée dans la réflexion conduite sur la tarification à l’activité de l’ensemble du secteur hospitalier ».

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