Et vous, vous substituez ?

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Publié le 10 septembre 2005
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Si le générique se porte plutôt bien dans la plupart des cas, il existe, au sein de la profession, de fortes disparités dans les taux de substitution. Et les TFR tombent. Les uns payent-ils pour les autres ? Les « gros substitueurs » parlent aux plus « faibles ». Et inversement.

A l’heure où les TFR au fil de l’eau s’institutionnalisent, il paraît de plus en plus évident que leur multiplication sera inexorable si tous les pharmaciens ne se mettent pas à la substitution. L’Assurance maladie l’a compris : leurs délégués ont sillonné depuis juillet les officines françaises pour prêcher la bonne parole et une nouvelle vague de visites est prévue à partir de septembre.

Au-delà des chiffres et des statistiques, nous avons voulu savoir comment les acteurs de terrain, gros et faibles substitueurs, caisses, voyaient leurs responsabilités respectives vis-à-vis de cette situation. Et collecter en même temps des points de vue plus politiques. Faut-il mutualiser les efforts et les sanctions (TFR) et considérer avec tolérance les officinaux qui ne développent pas le générique ? Faut-il, au contraire, mettre chacun face à ses responsabilités ? Comment les meilleurs et les moins bons substitueurs argumentent-ils et se considèrent-ils les uns les autres ? La parole est au terrain.

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