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- Détenez-vous beaucoup de produits de contraste en stock ?
Détenez-vous beaucoup de produits de contraste en stock ?
NON
Sophie Astruc, titulaire en milieu rural à Saint-Georges-d’Orques (Hérault), emploie 5 salariés. Groupement : Pharm-UPP ; syndicat : aucun.

Je n’ai plus que deux boîtes en stock car j’ai commencé à les réduire en anticipant il y a un mois. Auparavant, je réservais deux tiroirs aux produits de contraste, sachant qu’il faut détenir plusieurs références en fonction des services de radiologie. Je délivre en effet deux à trois produits de contraste par semaine. Désormais, je les commande pour les patients qui disposent d’une ordonnance. Pourquoi garder des produits qui vont devenir obsolètes puisqu’ils seront disponibles chez les radiologues ? Mais c’est une vraie perte de chiffre d’affaires. Je ne sais pas d’ailleurs comment cela va se passer en matière de sécurité et de traçabilité dans les cabinets de radiologie.
NON
Lionel Aumont, cotitulaire en centre-ville de Montélimar (Drôme) d’une officine comptant 2 associés et 6 salariés. Groupement : GIE du mont Rachas ; syndicat : USPO.

Actuellement, j’ai 11 produits de contraste en stock. Je garde les principales références, mais j’arrête progressivement de constituer des stocks en vue du 1er juillet 2023. Nous allons nous adapter au fur et à mesure. Je vais paramétrer mon logiciel pour qu’il n’y ait plus de commandes automatiques. Et je suis sûr que je vais écouler les produits qui me restent d’ici l’été. Après, l’arrêt de la délivrance de ces produits en officine ne va pas avoir un très fort impact compte tenu du profil de la pharmacie. Nous ne sommes pas situés à côté d’un grand centre de radiologie.
OUI
Stéphane Decroos, titulaire d’une pharmacie de quartier à Aniche (Nord), emploie 10 salariés dont 3 adjoints. Groupement : DPGS ; syndicat : USPO.

Nous avons arrêté de stocker ces produits depuis la semaine dernière [semaine du 15 mai, NdlR], puisqu’a priori il n’y aura pas de reprise des stocks par les laboratoires. De fait, les grossistes n’en commandent pas non plus aux laboratoires. Mais je dispose encore d’une vingtaine de produits de contraste en stock, ce qui représente environ 1 000 €. Il faut en effet avoir des produits de contraste en réserve, car les patients ne pensent pas à se les procurer à l’avance. Ils viennent le jour même à la pharmacie en prévenant qu’ils ont l’examen à 13 h… Cela va être compliqué par la suite. Il ne faudra pas passer d’IRM en juillet et en août !
OUI 25,7 %
NON 70,4 %
NE SE PRONONCE PAS 3,9 %
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