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… des actions envisagées par la DGS sur le médicament familial
Le relistage de certains médicaments, vignetés ou non, va amputer notre conseil et, dans les pathologies concernées, le rendre complètement tributaire de l’ordonnance du médecin. Toutes ces décisions vont à rebours des discours des politiques qui, sur la gestion du petit risque et dans l’optique de faire des économies, souhaitent donner aux pharmaciens un pouvoir d’intervention plus important. Argumenter notre conseil, nous le faisons déjà quand il y a un choix à faire entre deux molécules différentes à même visée thérapeutique. Par contre, lorsque la molécule conseillée existe sous différents noms de marque, nous n’avons pas à justifier un choix qui est dicté par des critères économiques.
Stéphane Bouillot, Ugine (73)
Le problème de distinction entre des médicaments réservés en principe à la prescription et des médicaments destinés à l’automédication ne se pose pas dans ma pharmacie, puisque nous ne dispensons aucun produit vigneté dans le cadre de notre conseil. Par ailleurs, la pratique qui consiste à acheter sans ordonnance un produit de vente libre remboursable et de le faire prescrire ensuite par le médecin se rencontre de moins en moins. Le fait d’inscrire un médicament sur une liste ne changera rien aux dépenses de l’assurance maladie puisque le médicament vigneté acheté en automédication n’est pas présenté au remboursement. Quant à proposer des alternatives au conseil effectué, je reconnais bien là les idées de l’administration.
Gérard Trossero, Cassis (13)
Je suis favorable à plus de transparence dans l’exécution de notre acte. Le public est de mieux en mieux informé sur sa santé par les médias. Nous devons nous inscrire dans cette mouvance même si certaines actions de notre tutelle nous paraissent un peu brutales. Ceci étant, nous devons veiller à garder intact notre espace de conseil et notre savoir-faire, et évoluer vers cette transparence sans pour autant sacrifier notre économie. Il faut un affichage clair des prix sur le médicament familial. Par contre, je suis opposée à la remise au client de documents sur des produits qui pourraient faire l’objet d’une automédication incontrôlée et qui, de ce fait, pourraient faire courir un risque pour sa santé.
Perla Junes, Bois-Colombes (92)
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