Centre : Plus de génériques et moins d’antibiotiques pour les CPAM

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Publié le 30 octobre 2004
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Les CPAM du Centre doivent améliorer leurs résultats sous peine de voir leur budget de fonctionnement réduit l’an prochain. C’est le message direct que vient d’adresser l’URCAM aux six caisses de la région avec des objectifs très concrets à atteindre, et notamment une diminution de 5 % des prescriptions d’antibiotiques dans les prochains mois. Pour y parvenir, un plan de formation des médecins a été mis en oeuvre et près de 50 000 tests de diagnostic rapide de l’angine distribués.

Par ailleurs, chaque médecin a reçu son « profil de prescripteur » où ses résultats en termes d’antibiotiques sont comparés à ceux de la moyenne régionale. De même, la part des génériques devra passer de 63 à 71 %. « C’est un objectif ambitieux, affirme Denis Gelez, le coordonnateur régional de l’URCAM, avec un effort important à mener du côté des médecins. Nous sommes à 13 % de prescriptions en DC, c’est loin de l’objectif de 25 %. De leur côté, les pharmaciens ont bien joué leur rôle en utilisant pleinement leur droit à la substitution ».

Une étude va être menée sur les cinq médicaments généricables les plus remboursés dans la région en 2003 ( Mopral, Stilnox, Hyperium, Flécaïne, Di-Antalvic), avec pour objectif une économie de six millions d’euros.

Une évaluation a également été lancée sur les interactions médicamenteuses. Malgré une baisse régulière depuis deux ans, l’URCAM a dénombré 1 210 interactions dispensées au premier trimestre 2004. Là encore un travail d’information, avec fiches synthétiques, va être réalisé auprès des professionnels de santé.

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