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Alsace : Vingt ans d’éducation postuniversitaire
L’Association pharmaceutique pour l’éducation permanente postuniversitaire (APEPPU) a fêté le 19 octobre dernier ses vingt ans. Depuis sa création, elle a conçu cent modules de formation sur la base annuelle de cinq modules. Ces derniers se déroulent aujourd’hui sur deux lundis, une fois à Strasbourg et une fois à Mulhouse, de manière à ce que chacun puisse s’y rendre aisément.
Les sujets sont sélectionnés en fonction des besoins au comptoir puis, le plus généralement, un médecin chef de service est choisi pour expliquer la pathologie traitée et ses traitements. La fréquentation est toujours impressionnante, avec en moyenne 350 à 400 officinaux par module ! La formation est autofinancée par les pharmaciens eux-mêmes.
« La formation continue se doit d’être pratique, proche et directement utile au comptoir, explique François Lévy, président de l’APEPPU et pharmacien à Rixheim. Il faut que les pharmaciens y assistent par plaisir et que la formation ait un intérêt social et économique. » Il reconnaît cependant qu’il est difficile d’atteindre tout le monde : « En Alsace, environ 75 % des officinaux suivent nos formations. 5 à 10 % n’ont pas d’assistant et ne peuvent donc pas s’absenter facilement de leur pharmacie. Et puis il y a toujours quelques personnes en rupture de ban, qui viennent de s’installer ou qui, proches de la retraite, ne voient plus l’intérêt de continuer à se former. » Pas question pour autant d’obligation trop stricte, « qui risquerait de mener à un examen, dont nous ne voulons pas », poursuit François Lévy. Pour lui, l’implication devrait plutôt se traduire par des incitations, « comme par exemple une baisse de la cotisation ordinale ».
Pour célébrer son anniversaire, l’APEPPU a choisi l’Ecomusée d’Ungersheim (Haut-Rhin) et le thème « Ecologie et santé ». Avec pour invité d’honneur Jean-Marie Pelt, directeur de l’Institut européen d’écologie (Metz) et pharmacien de surcroît. Devant 400 professionnels, ce dernier a notamment évoqué les « dérives du génie génétique », en regrettant que ce soit « d’abord une affaire d’argent ». Jean-Marie Pelt ne condamne pas pour autant toute recherche dans ce domaine car la thérapie génique « représente un espoir thérapeutique considérable, à condition toutefois de ne pas prétendre se substituer aux autres voies classiques ».
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