[VIDÉO] Nouvelles missions : demain, tous pharmaciens « missionnologues » ?

Publié le 2 mai 2025
Par Laurent Lefort
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Gagner du temps médical disponible tout en soutenant la montée en compétences des autres professionnels de santé. Tel est l’un des buts du pacte de lutte contre les déserts médicaux présenté par François Bayrou le 25 avril 2025. Retrouvez notre chronique de la semaine, animée virtuellement par Laurent Lefort, notre directeur de la rédaction 2.0.

Ce pacte qui froisse quasiment toutes les catégories de professionnels de santé, sauf une. Ce pacte, qui démontre la volonté de poursuivre l’extension des compétences des pharmaciens d’officine, qu’il s’agisse d’assurer les premiers soins ou de délivrer certains médicaments pour des affections courantes.
Un patient souffrant de rhinite allergique saisonnière pourra ainsi se rendre en pharmacie pour recevoir son traitement avec une ordonnance échue, tandis qu’une personne ayant une infection à la suite d’une piqûre d’insecte pourra recevoir un traitement. La prise en charge directe, par exemple des sinusites aiguës, sera également organisée… Voilà ce qu’entrevoit le gouvernement. On avait senti les prémices de ce vif intérêt pour la profession le 2 avril dernier. Cédric Arcos, chef du pôle santé, autonomie et protection sociale au cabinet du Premier ministre, s’était spontanément enquis de ce que les pharmaciens pourraient faire en plus de l’angine et de la cystite. Il peut être tranquille, les tiroirs débordent d’idées et de projets. Ici, un groupement lance une initiative structurée de consultation du voyageur. Là, une expérimentation du dépistage cardiovasculaire est généralisée à l’ensemble des officines d’une région. Partout, la missionnologie enrichit la palette du savoir-faire pharmaceutique.

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