- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Chaleur et épilepsie : quels conseils pour les patients ?
© Getty Images/iStockphoto
Chaleur et épilepsie : quels conseils pour les patients ?
Risque de noyade, augmentation des crises… L’été n’est pas sans danger pour les patients épileptiques. Dans son communiqué du 1er juillet 2025, l’association Épilepsie-France rappelle les précautions à adopter pour une période estivale sereine.
Troisième pathologie neurologique en France après la migraine et les démences, l’épilepsie touche plus de 165 000 personnes. Des absences aux convulsions : les crises peuvent être exacerbées en période estivale. « Les noyades sont une cause majeure de mortalité chez les patients épileptiques. Dans 70 % des cas, elles surviennent en milieu privé », alerte le Pr Fabrice Bartolomei, neurologue, chef du service d’épileptologie et de rythmologie cérébrale au CHU de la Timone à Marseille et membre du Conseil d’administration d’Épilepsie-France.
Risque de noyade : les bons réflexes
Avec un risque de noyade 15 à 19 fois plus élevé chez les patients épileptiques, l’association insiste sur la nécessité de rappeler aux patients certaines règles de sécurité élémentaires :
- ne jamais se baigner seul ;
- prévenir l’entourage du risque de crise ;
- privilégier les baignades surveillées ;
- avertir les maîtres-nageurs avant la baignade ;
- rester accompagné d’une personne capable de porter secours ;
- pour les enfants : accompagnement dans l’eau au pas à pas ;
- porter une ceinture ou un gilet de flottaison ;
- garder une vigilance équivalente en piscine privée, lac ou mer.
Les proches doivent également connaître les gestes de premiers secours. Ces conseils s’appliquent même en cas d’épilepsie stabilisée, la chaleur pouvant favoriser les crises.
La chaleur : un facteur aggravant
Si certaines formes d’épilepsie, telles que le syndrome de Dravet, sont directement sensibles à la chaleur, d’autres formes peuvent aussi être indirectement affectées via la déshydratation, une mauvaise conservation des traitements ou un stress thermique.
Pour limiter ces risques, l’association recommande :
- de bien s’hydrater pour compenser les pertes liées à la transpiration ;
- de rester à l’ombre ou au frais aux heures les plus chaudes ;
- de conserver les médicaments à l’abri de la chaleur ;
- d’utiliser des moyens de refroidissement (gilet rafraîchissant, serviette humide, etc.) ;
Adapter ses habitudes et anticiper les risques reste le meilleur moyen de réduire les complications.
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
