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Chaleur et asthme : les messages à transmettre
Augmentation des crises pour certains, interruption de traitement pour d’autres, l’été peut affecter la prise en charge de l’asthme. Pour prévenir les risques d’aggravation, l’Assurance maladie redonne les conseils pour une prise en charge adaptée pendant la période estivale.
Les vacances d’été, synonymes d’un climat plus sec et de changements de repères face au quotidien, peuvent entraîner l’interruption, parfois volontaire, du traitement de fond de l’asthme et particulièrement chez les enfants.
L’Assurance maladie alerte : quelques semaines d’arrêt du traitement de fond peuvent provoquer une diminution du contrôle de la maladie et une dégradation progressive de l’état respiratoire, souvent constatée à la rentrée. À cette période, la reprise de la vie en collectivité favorise la circulation des virus respiratoires, majorant le risque de crises d’asthme chez les patients insuffisamment traités.
Avant le départ, les bons réflexes à rappeler
Quelques conseils élémentaires sont rappelés afin de préparer au mieux le départ en vacances :
- emporter la quantité nécessaire de traitement dans la valise et éventuellement anticiper un renouvellement d’ordonnance par le médecin,
- ajouter les médicaments complémentaires s’ils ont été prescrits par le médecin dans le cadre d’un plan d’action adapté,
- transporter les médicaments dans leur emballage d’origine à l’abri de la lumière et de la chaleur,
- et surtout ne pas arrêter, même temporairement, le traitement de fond (en cas d’oubli, le traitement doit être repris au moins 7 à 10 jours avant la rentrée).
Crises d’asthme : attention aux facteurs d’aggravations
À l’opposé du spectre, certains patients voient leurs symptômes s’aggraver en été, en lien avec des allergies persistantes, la pollution ou encore l’air conditionné. L’Assurance maladie invite à surveiller les signes évocateurs : nez qui coule, gêne respiratoire, irritation oculaire…afin de réagir efficacement.
Un bilan médical reste essentiel pour identifier l’origine des allergies et, le cas échéant, instaurer un traitement de fond, notamment à base de corticoïdes inhalés.
Enfin, les parents sont invités à faire preuve d’une vigilance accrue vis-à-vis des troubles respiratoires de leur enfant, afin de surveiller une éventuelle aggravation de leur asthme.
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