Cancer : l’annonce jugée trop brutale pour 18 % des patients

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Cancer : l’annonce jugée trop brutale pour 18 % des patients

Publié le 10 juin 2014 | modifié le 22 juillet 2025
Par Delphine Guilloux
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18% des patients participant à l’étude VICAN2 présentée ce mardi 10 juin par l’Institut national du cancer (INCa) ont estimé que l’annonce du diagnostic était « trop brutale ».

Les personnes les moins diplômées et disposant des plus faibles revenus jugent encore plus souvent que cette annonce a été trop brutale. Les effets les plus nets sont observés au regard de l’âge et du sexe. Ce sont les femmes et les plus jeunes qui jugent le plus souvent brutale l’annonce de leur diagnostic.

Le rapport montre toutefois une amélioration dans la communication des équipes soignantes avec les patients. L’information est jugée plus claire et mieux comprise par ces derniers, qui apprécient une plus grande implication dans le choix des traitements : ils sont 74 % à en être satisfaits, contre 69 % en 2004.

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