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Tri des biodéchets : une organisation encore verte
Depuis le 1er janvier 2024, les pharmaciens, comme tout professionnel et tout particulier, doivent trier leurs biodéchets1 : restes de repas, épluchures, produits périmés non consommés… Une obligation imposée par le droit européen, transposée par la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (Agec).
En théorie, les collectivités territoriales auraient dû instaurer un système de tri à la source, de manière à le rendre opérationnel au 1er janvier. « Chaque collectivité est libre de définir l’organisation qui lui convient le mieux : collecte en porte-à-porte ou en point d’apport volontaire, proposition de composteurs individuels pour ceux qui le souhaitent, mise en place de composteurs de quartiers ou en pied d’immeuble », explique l’administration française sur son site internet. Un fonds vert créé par l’Etat est « destiné à accompagner la mise en place des solutions de tri par les collectivités ». En pratique, la filière commence tout juste à s’organiser. « Les solutions de tri sont multiples, souvent mixtes, dépendent de chaque territoire, de sa typologie et du schéma de gestion des déchets de la collectivité en charge de ce service public », note l’administration.
- 1 Selon l’article L. 541-1-1 du Code de l’environnement, les biodéchets sont « les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires ».
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