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Préparateurs : la branche officine réclame une licence pro optionnelle
La licence professionnelle en option pour les préparateurs est officiellement un projet de la branche. Dans un communiqué du 28 février, la commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) de la pharmacie d’officine a pris position en ce sens. « L’important était de porter une parole unique », confie Marie Guillon, préparatrice, représentante CGT, vice-présidente de la commission, faisant référence aux divergences entre syndicats partisans d’une licence pour tous les préparateurs ou d’un Deust suivi d’une licence optionnelle.
Un amendement du 18 janvier de la future loi santé, qui devrait être adoptée en avril, habilite les titulaires du Deust à dispenser les médicaments. L’exposé sommaire de cet amendement lors de sa première lecture à l’assemblée rappelait par ailleurs « que la reconnaissance en catégorie statutaire A depuis janvier 2022 [des préparateurs en pharmacie hospitalière] requiert un niveau licence ».
En revanche, aucune licence n’est clairement prévue pour les officinaux, ce qui a poussé les protagonistes de la branche à s’accorder pour réagir. Ils souhaitent engager les discussions sur la licence et veulent s’assurer d’être associés aux travaux. Ni une, ni deux, « des courriers ont été envoyés aux ministères concernés et à la conférence des doyens des facultés de pharmacie », confie la syndicaliste. La balle est désormais dans leur camp.
Le Deust étant désormais bien ancré, et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) toujours opposée à l’ouverture d’une licence pour tous, cette troisième année demandée après le Deust sera optionnelle. Une ouverture à la rentrée 2024 est espérée mais semble illusoire, tout restant à construire. Nombreux sont les questionnements et les points à régler. « Pourra-t-on légalement en interdire l’entrée à des étudiants issus de Deust d’autres filières ? », questionne Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral FO. Pour Roger Halegouët, préparateur représentant de la CFE-CGT, « la licence doit permettre aux préparateurs d’entrer en 2e ou 3e année de pharmacie ». Marie Guillon met en garde : « Il s’agirait pourtant de ne pas laisser patienter trop longtemps les diplômés du Deust qui souhaiteraient poursuivre en licence, tout comme les BP qui auront passé la validation des acquis professionnels (VAP) » – également en projet. L’idée est de permettre au plus vite aux préparateurs d’évoluer. Et de réduire ainsi, si possible, le turn-over des préparateurs diplômés.
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