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Licence des préparateurs : « les officinaux ne doivent pas rester sur le carreau ! »
Après la reconnaissance du diplôme d’Etat (DE) de grade licence des préparateurs hospitaliers, les syndicats de préparateurs d’officine se mobilisent pour obtenir un niveau licence pour tous les nouveaux diplômés.
Alors que les préparateurs hospitaliers (PPH) ont obtenu la reconnaissance officielle d’un DE de grade licence, « le message que l’on reçoit, c’est que les PPH sont bien meilleurs que nous et qu’on est la dernière roue du carrosse ! », déplore Christelle Degrelle, préparatrice en officine et représentante CFE-CGC. David Brousseau, secrétaire fédéral chez Force Ouvrière (FO) – syndicat majoritaire chez les salariés d’officine – est formel : « Il n’y a aucune raison que les officinaux restent sur le carreau. Il nous faut une licence obligatoire et pas facultative ! »
Vers une montée en compétences
Déterminés, les syndicats comptent sur les échanges directs qu’ils ont désormais avec le ministère pour faire entendre leur voix. « Depuis les réunions de travail sur la licence des PPH, nous avons désormais les mêmes interlocuteurs au ministère que les syndicats d’employeurs », précise David Brousseau, qui attend une reprise de contact de la part de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) à la rentrée.
Les syndicats de préparateurs entendent notamment fonder leur demande sur le Anprep), publié en juin, qui démontre une volonté commune des acteurs de l’officine sur le terrain. Titulaires et préparateurs souhaitent en effet une montée en compétences, notamment pour permettre aux pharmaciens d’assumer correctement leurs nouvelles missions de santé publique.
Revaloriser le diplôme… puis les salaires
« C’est une reconnaissance que nous attendons », souligne Christelle Degrelle. Celle du diplôme, avant tout, attestant d’un niveau de compétences et de formation équivalent à celui des hospitaliers, mais également, dans un second temps, la reconnaissance salariale qui devra intervenir en conséquence. « En accédant à un statut supérieur, la question du salaire va forcément se poser », pointe-t-elle, ajoutant toutefois que « les discussions à ce sujet ne sont pas encore à l’ordre du jour ».
Chaque chose en son temps. Comme le rappelle David Brousseau, « il nous faut déjà nous sortir de la revalorisation salariale de cette année ».
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