Inscription des préparateurs au RPPS : une obligation qui ne dit pas son nom
Depuis l’ouverture du répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) aux préparateurs, le 17 juillet 2023, 10 000 d’entre eux ont franchi le pas, obtenant un numéro et une carte de professionnel de santé numérique (e-CPS). Avec l’arrivée de la vague 2 du Ségur du numérique en santé, « la e-CPS sera indispensable pour permettre aux préparateurs d’exercer au mieux leurs fonctions et d’accéder à Pro Santé Connect », a indiqué le 7 juin le ministère du Travail et de la Santé. La connexion à Pro Santé Connect permettra, entre autres, d’accéder à la boîte aux lettres organisationnelle de l’officine (inaccessible sans e-CPS depuis la vague 2 du Ségur), de consulter le dossier médical partagé du patient (DMP) et d’accéder de manière nominative et sécurisée à d’autres services numériques, comme Amelipro. Pour Xavier Vitry, directeur de projet à la Délégation au numérique en santé (DNS) : « L’inscription des préparateurs au RPPS n’est pas une obligation légale écrite, mais elle en devient une, de fait, pour ne pas engendrer d’inégalités de traitement entre un patient servi par un préparateur ayant accès aux informations numériques concernant sa santé, et un patient servi par un préparateur qui n’y a pas accès. »
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