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« Nous espérons pour Uriage une meilleure visibilité dans les officines »
Votre société, M3 Invest, vient de faire l’acquisition du laboratoire Uriage avec la société espagnole Corporacion Exea Empresarial appartenant à la famille Puig. Pourquoi ?
HERVE LESIEUR : Par le biais de sa holding, la famille Puig, spécialiste du parfum, souhaite se développer sur un marché différent. Mais elle ne veut pas trop s’écarter des produits qu’elle connaît. Elle détient déjà 50 % du laboratoire espagnol Isdin, spécialiste de produits dermatologiques et est également propriétaire des laboratoires Payot. Le groupe Puig veut ainsi créer un pôle cosmétique.
Les produits cosmétiques des laboratoires Payot et la marque Uriage correspondent-ils au même modèle économique ?
Tout comme les laboratoires Payot, Uriage propose une marque professionnelle de prescription. Seulement, les produits de Payot sont « prescrits » par des esthéticiennes, ceux d’Uriage par des médecins. Mais les deux marques correspondent au modèle économique de la prescription pharmaceutique, que nous souhaitons conserver.
Quels sont vos objectifs concernant Uriage ?
La marque Uriage est vendue dans 3 000 officines en France. Notre objectif est aujourd’hui d’accélérer son développement international, pour en faire l’une des références mondiales sur le marché des cosmétiques. Nous allons lui donner une meilleure visibilité, notamment par le biais du merchandising et d’un meilleur soutien aux pharmaciens. Puig est un bâtisseur de marques. Il les acquiert dans le but de les installer, puis de les développer. Uriage représente 2 % du marché dermocosmétique. Mais nous voulons désormais que la marque affiche un taux de croissance de 15 % par an.
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