Vaccins à ARN messager : les États-Unis coupent 500 millions de financements

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Vaccins à ARN messager : les États-Unis coupent 500 millions de financements

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Publié le 12 septembre 2025
Par Hakim Saleck
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Washington supprime 500 millions de dollars pour 22 projets de vaccins à ARN messager (Pfizer, Moderna). Une décision controversée du secrétaire à la Santé, Robert F. Kennedy Jr, qui inquiète les experts et fragilise la coopération internationale.

Le département américain de la Santé a annoncé la suppression de 500 millions de dollars de financements destinés à 22 projets de vaccins à ARN messager, menés notamment par Pfizer et Moderna. Ces fonds, attribués jusqu’ici à la puissante agence fédérale Barda, chargée de préparer le pays face aux crises sanitaires, devaient notamment soutenir des programmes sur la grippe et le Covid-19.

Robert F. Kennedy Jr : un ministre de la Santé au discours antivaccin

Le secrétaire à la Santé, Robert F. Kennedy Jr, connu pour son scepticisme vaccinal, affirme que ces vaccins présentent « plus de risques que de bénéfices » pour les infections respiratoires et qu’ils pourraient favoriser les mutations virales.

Experts et scientifiques alertent sur les risques d’un recul stratégique

Plusieurs experts contestent cette décision. Pour Peter Lurie, ancien responsable de la FDA, les États-Unis « tournent le dos à un outil essentiel » de préparation aux pandémies. Paul Offit, spécialiste des vaccins, rappelle que les produits à ARN messager sont sûrs et efficaces pour prévenir les formes graves.

Des financements réorientés

Selon le ministre américain de la Santé, les fonds seront redirigés vers d’autres plateformes vaccinales considérées comme plus sûres et plus durables.

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Cette réorientation américaine pourrait ralentir la coopération transatlantique sur les vaccins à ARN messager et fragiliser les perspectives de recherche commune avec des groupes européens comme Sanofi.