Le vote de la semaine

Réservé aux abonnés
Publié le 17 novembre 2016
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

Avez-vous l’intention de participer à la primaire de la droite et du centre les 20 et 27   novembre prochains ?

NON MAIS…

Je ne suis pas très motivée par cette primaire, même si j’ai une idée du candidat pour lequel je donnerai ma préférence. Pour le moment, je ne sais pas si je vais aller voter. Que ce soit l’un ou l’autre, la droite ou la gauche, quel que soit l’élu à la présidentielle et le programme qu’il défend, je ne me fais pas trop d’illusions : rien ne changera. C’est comme ça depuis 30 ans. L’Etat continuera à taper sur le médicament avec des baisses de prix. C’est une mesure facile à prendre, visible et qui n’est pas impopulaire. En revanche, c’est plus compliqué et mal vu de réformer l’hôpital ou de dérembourser.
Jocelyne Flori, Guignen (Ille-et-Vilaine)

OUI

Je vais me déplacer, car
il n’est pas question
que ce soit n’importe quel candidat qui la remporte. En tant que citoyen engagé dans la vie politique, c’est un devoir d’y aller pour défendre des idées politiques d’ordre général. Si cela avait été uniquement pour la pharmacie, sincèrement, je ne me déplacerai pas. Il n’y a aucun espoir pour que les lignes bougent. Tout ce que nous disent les candidats sur la rémunération de l’officine, l’avenir du rôle du pharmacien, le monopole… ce sont de belles paroles. Mais leurs propos resteront sans lendemain. Même l’honoraire à l’ordonnance qui devait être discuté en 2017 dans la prochaine convention, je n’y crois pas !
Philippe Minighetti, Arles (Bouches-du-Rhône)

NON

Je ne me sens pas concerné par cette primaire de la droite et du centre. Non pas en raison de mes convictions politiques, mais parce que je suis désabusé de toutes les annonces et promesses faites depuis dix ans et non tenues à propos de la pharmacie d’officine. Les paroles des politiques ne sont jamais suivies d’actes. Lors d’une précédente élection présidentielle, le candidat Nicolas Sarkozy avait un programme assez positif pour la pharmacie et nous n’avons connu sous sa présidence qu’une dégradation de nos conditions d’exercice. Ne pas aller voter, c’est dommage d’en arriver là, mais la confiance n’y est plus.
Laurent Dautria, Lyon (Rhône)