Développement des biosimilaires en ville : le Gemme a de la suite dans les idées

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Développement des biosimilaires en ville : le Gemme a de la suite dans les idées

Publié le 3 février 2020
Par Francois Pouzaud
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Sur les conditions du développement des médicaments biosimilaires en ville, les membres du Gemme (association des génériqueurs) sont à l’unisson. « Le Gemme confirme sa position en faveur de l’interchangeabilité par le médecin et se positionne dès à présent en faveur de la substitution des biosimilaires par le pharmacien dans des conditions économiques et pratiques qui restent à définir », a déclaré Christophe Delenta, vice-président de la commission biosimilaires du Gemme, lors de ses vœux. Une voie qu’elle annonce vouloir explorer en 2020.

Elle a déjà en tête sa petite idée pour améliorer la pénétration des biosimilaires en ville. Elle propose d’instaurer un honoraire conventionnel financé par une partie des économies générées par l’usage des médicaments biosimilaires, à destination des pharmaciens qui substituent. Afin également d’impliquer les médecins de ville, elle suggère également de fixer des objectifs de prescriptions attachés également à la perception d’un honoraire.

Le marché des biosimiliaires à l’hôpital étant confronté lui aussi à des impératifs de croissance, le Gemme souhaite la mise en place d’un nouveau mécanisme d’intéressement pour encourager et valoriser la prescription des biosimilaires par les établissements de santé lorsque la prescription est exécutée en ville. 30 % des économies réalisées seraient reversées au service hospitalier à l’origine de la prescription.

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