Automédication : des parcours de soins officinaux au banc d’essai de l’AFIPA

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Automédication : des parcours de soins officinaux au banc d’essai de l’AFIPA

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Publié le 7 février 2020
Par Francois Pouzaud
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Pour tenter de relancer le marché du médicament d’automédication, l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (AFIPA) a présenté son plan stratégique pour 2020 qui repose sur 3 piliers : une attitude responsable de l’offre au travers d’une charte de bonnes pratiques industrielles, la formalisation d’un parcours d’automédication responsable dont la porte d’entrée est l’officine, la réalisation d’études de fond afin de bien comprendre le rôle de conseil/soignant du pharmacien et comment les patients font leur choix de parcours de soins.

« L’objectif poursuivi n’est pas forcément de vendre plus mais de vendre mieux », annonce Christophe de la Fouchardière, président de l’AFIPA. L’idée des industriels du médicament d’automédication est de systématiser un recours plus fréquent, sécurisé et documenté à des soins de premiers recours auprès des officines qui s’appuierait sur des arbres décisionnels dont la réalisation sera confiée à une société savante. L’Association espère pouvoir développer avec ces outils le « réflexe pharmacien » dans la population pour la prise en charge des affections courantes. 

Pour tester et mesurer la fiabilité d’un tel parcours de soins officinal, l’AFIPA va lancer un projet pilote sur deux indications en y associant le Leem (Les entreprises du médicament) et la profession officinale (Ordre, syndicats…). Il portera sur le rhume/nez bouché et les allergies. Concernant la méthodologie, outre le recours par l’équipe officinale à des aides décisionnelles, le conseil dispensé fera l’objet d’une inscription systématique au Dossier pharmaceutique. Même si ce projet s’inscrit dans une logique qualitative d’organisation des soins de premiers recours non programmés, il est prévu de mesurer l’impact économique du parcours de soins officinal.

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