La pharmacie plus touchée par les défaillances d’entreprise que les autres commerces

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La pharmacie plus touchée par les défaillances d’entreprise que les autres commerces

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Publié le 15 octobre 2024 | modifié le 15 janvier 2025
Par Christelle Pangrazzi
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Une étude du cabinet Altarès dresse le bilan des défaillances. La pharmacie figure parmi les secteurs les plus sinistrés.

Si le niveau de défaillances reste élevé – 13 429 entreprises sont tombées en défaillance entre le 1er juillet et le 30 septembre 2024 –, la décélération se confirme depuis plusieurs mois. Certains secteurs s’en sortent relativement bien, comme le commerce de détail ou les services à la personne. Ainsi, la boulangerie, la boucherie, la coiffure ou les clubs de sport voient leur nombre de faillites largement réduit. En revanche, les pharmacies continuent d’enregistrer une hausse importante de fermetures. Entre début juillet et fin septembre, 18 officines ont fermé leurs portes, soit une augmentation de 38 % par rapport à l’année précédente. Selon les dernières projections des syndicats, le nombre de fermetures d’officines cette année devrait atteindre un niveau historique dépassant les 300.

Les petites entreprises particulièrement en danger

Les très petites entreprises (TPE) sont particulièrement en danger. En effet, 86 % des entreprises défaillantes comptaient moins de cinq salariés. Les TPE de six à neuf salariés sont également en difficulté : 775 d’entre elles sont tombées en défaillance, soit 31 % de plus en un an.

Des régions sévèrement affectées

Parmi les régions les plus sévèrement touchées : la Bretagne, la Normandie et l’Île-de-France. En revanche, les régions des Hauts-de-France, de Bourgogne-Franche-Comté, d’Auvergne-Rhône-Alpes et du Grand Est parviennent à contenir la hausse. À l’inverse, la Corse et le Centre-Val de Loire offrent une forte résistance face à la conjoncture.

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