Comparaison des densités pharmaceutique et médicale

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Publié le 5 septembre 2020
Par Francois Pouzaud
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La réussite de l’exercice coordonné entre pharmaciens et médecins dépend déjà de leur présence dans les territoires.

• La répartition des médecins est nettement moins harmonieuse que celle des pharmacies sur le territoire national. Les écarts de densité entre les deux professions et la couverture en nombre plus aléatoire des médecins peuvent poser des difficultés à l’organisation d’un exercice coordonné entre médecins et pharmaciens.

• La superposition des cartes démographiques met en perspective les départements en déficit de médecins généralistes (une pénurie n’est souvent identifiable qu’à l’échelle infradépartementale) avec les départements les mieux et moins bien dotés en officines par rapport à leur nombre d’habitants.

• 62 % des départements qui ont moins de 29,74 officines pour 100 000 habitants (32 pour la moyenne en France métropolitaine) font également partie des 25 % de départements ayant la plus faible densité de médecins généralistes : Ain, Aube, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Loiret, Mayenne, Oise, Sarthe, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d’Oise et Yvelines.

• Les départements ayant moins de 84 médecins généralistes pour 100 000 habitants (moyenne nationale : 102,1 en 2018) : Ain, Aisne, Aube, Cher, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret, Mayenne, Nièvre, Oise, Orne, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Vendée, Yonne, Yvelines.

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