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Après la relance de la Direction générale de la santé, allez-vous mettre en place prochainement la sérialisation dans votre officine ?

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Publié le 19 septembre 2020
Par Francois Pouzaud
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NON MAIS

Christel Cambon, titulaire d’une pharmacie rurale à Salvagnac (Tarn), employant 2 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Med’OC 81 ; syndicat : FSPF.

Je n’ai pas encore mis en oeuvre la sérialisation dans mon officine. Avec la crise sanitaire actuelle et notre implication pour répondre à l’épidémie de Covid-19, j’ai d’autres soucis en tête que de la réaliser. Franchement, je n’en vois pas l’intérêt, car notre système de distribution du médicament en France est totalement sécurisé. Cette opération est inutile, chronophage et va nous coûter de l’argent. Certes, elle n’en est pas moins une obligation, et en cas de non-respect, le pharmacien peut écoper d’une amende lors d’un contrôle. Je m’y soumettrai donc en dernière extrémité.

NON

Sacha Meimoun, titulaire d’une officine de quartier à Marseille (Bouches-du-Rhône), employant 3 salariés dont 1 adjoint. Groupement : APP Sud ; syndicat : FSPF.

Je ne me suis pas posée la question et ne sais pas du tout ce que je déciderai dans les prochaines semaines. Dans la période agitée que vit l’officine, la sérialisation ne fait pas partie de mes préoccupations de la rentrée et de mes centres d’intérêt. Hormis une perte de temps et d’argent, je ne vois pas la nécessité de la sérialisation pour lutter contre la contrefaçon des médicaments, étant donné la sécurisation de notre circuit de distribution du médicament en France.

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NON

Alexandre Bonnuit, titulaire d’une officine dans le centre-ville de Rambouillet (Yvelines), employant 6 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Leader Santé ; non syndiqué.

Je ne serai pas le premier de cordée sur la sérialisation et n’entends pas me précipiter pour remplir cette nouvelle obligation. Sauf s’il devait y avoir des menaces de sanctions ou d’amendes pour les pharmaciens. Je ne culpabilise pas par rapport à cela. De mémoire, dans toute ma carrière professionnelle, je ne me souviens pas d’avoir vendu un seul médicament contrefait ou d’avoir été livré d’un tel médicament par les grossistes-répartiteurs ou tout autre fournisseur. Je ne vois dans la sérialisation qu’une énorme « usine à gaz » qui a été montée pour rien. Je vais donc retarder au maximum l’échéance.

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