Médicaments antiparkinsoniens : appel à un stock de sécurité plus long

L’association France Parkinson, dans un communiqué publié le 19 octobre, lance un appel aux autorités pour que la durée minimale des stocks de sécurité pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur soit portée à 4 mois et non pas 2, comme le prévoit le décret d’application. « Les ingrédients d’un cocktail explosif sont réunis », estime l’association qui met en avant les difficultés rencontrées par les parkinsoniens pour s’approvisionner en médicaments indispensables : freins administratifs, tensions d’approvisionnement, ruptures de stocks.

France Parkinson relève que la moyenne des pénuries d’antiparkinsoniens est de plus de 3 mois et insiste : « Le contexte actuel de la pandémie de Covid-19 qui réduit les liens sociaux et la possibilité d’activité physique accroit encore la fragilité physique et psychologique des personnes malades souffrant de Parkinson ».

L’association réclame donc la constitution de stocks de sécurité couvrant 4 mois de besoins, et une sanction systématique pour les laboratoires qui ne respecteraient pas leurs obligations.