Comptes défaits

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Publié le 1 février 2021
Par Audrey Chaussalet
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Depuis près d’un an, il ne fait pas bon d’être “non essentiel”. Là-dessus, tout le monde est d’accord ! Et les pharmaciens ? “Pas les plus à plaindre”, vous répondra-t-on à coup sûr.

Depuis le début de la crise, les pharmacies sont restées ouvertes. En participant à la réalisation des tests antigéniques, et demain à la vaccination contre le Covid-19, l’officine est plus que jamais au cœur du parcours de soins. Voilà, pour la jolie histoire ! Si la pharmacie n’est pas aux abois, certains pharmaciens, en revanche, commencent à tirer la langue. Le conte de fée a viré au cauchemar pour les officines situées dans les aéroports, les gares et les centres-commerciaux. Leur trafic est en berne et celles qui s’y trouvent font tache d’huile à rester ouvertes parmi les rideaux fermés.

Toutes les pharmacies, et tous les groupements, ne sont pas logés à la même enseigne, pendant cette crise sanitaire. Selon le maillage, la typologie, la taille, la cible prioritaire, la situation ne peut être vécue de la même manière.

Click & collect, scan-ordonnance, e-commerce, téléconsultation, prise de rendez-vous en ligne… sont les actions et réactions immédiates à mettre en place. Et non, il n’est pas déjà trop tard. Avant de se volatiser, le Covid-19 aura laissé son empreinte digitale.

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